Une fin de saison classique : une équipe qui a dominé le championnat de la tête et des épaules et qui vient fêter sa montée à grand renfort de supporters chez un adversaire classé dans le ventre mou du championnat. « Allez, on s’amuse, on fait un petit match tranquille, on leur met 20 pts et on fête notre titre tous ensemble ».
Sauf que y’a juste un petit problème, le pec veut se « taper » les premiers, battre l’équipe d’Omar, laver l’affront de l’aller et fêter sa fin de saison par une victoire à domicile.
Le match commence sur un rythme fou, les visiteurs déroulent et se jouent de l’indiv des locaux, ils enchaînent les paniers, seul problème (pour eux), y’a du répondant et en face Cédric a bouffé du lion, bien servi par Fab : 12 -10 pour le Pec en 3 min ( !) (8 pts de Cédric !) et un message clair adressé à Montam : « Nous, on le veut ce match ! ».
Le pec ajuste sa défense et passe en zone pour contrôler un peu mieux le rebond défensif mais Montam reste adroit, Deluca vient défoncer un peu la raquette adverse, Cédric continue assisté par Randoul. Très beau 1er Qt : le Pec vire en tête
(26-23).
Le deuxième Qt tourne à l’avantage du Pec, la défense en zone bloque les intérieurs adverses et ils se mettent à bombarder à l’extérieur sans réussite, le pec continue de jouer vite aux ailes quand c’est possible et à l’intérieur sur jeu placé, Guigui et Fab trouvent le cercle et le pec fait l’écart
(45-37) A la mi-temps.
Les joueurs coachés par Omar (absent ce soir), ne rigolent plus vraiment et se demandent dans quelle galère ils sont tombés. La reprise s’annonce chaude. La « 2 » est capable de bonnes choses mais a souvent des « trous d’air » et il ne faudrait pas que cela arrive sur ce match.
Montam revient gonflé à bloc et semble vouloir accélérer, le pec ploie mais ne rompt pas, l’écart diminue : jusqu’à un 3 pts de Manu (le seul du match pour le pec) qui repousse l’adversaire à -8, un temps mort pour recadrer (du hourra basket pendant quelques minutes qui aurait pu profiter aux visiteurs) et le Pec retrouve sa rigueur. On continue la destruction à l’interieur, Fab, Deluca et quand ça rate, Cédric prend les rebonds offensifs et remet dedans.Les visiteurs commencent à fléchir mentalement, ils n’ont plus de rebonds, ne volent plus de ballons,Montam redevient une équipe « normale ». L’écart se creuse(
66-54 à la fin du 3ème qt.)
Coach Flopovic décide alors d’enfoncer le clou. Il met tout de suite un cinq de gala (Randoul,Cédric,Pophit,Fab,Deluca) et le pec récite alors son basket et inflige un 17-5 en 5 min pour tuer le match : le pec prend 25 pts d’avance et gère tranquillement la fin de match
(87-70 score final)Meilleur match de la saison, un match très agréable à regarder (et à coacher), une performance de « niveau région » avec une énorme perf de Cédric (40 pts / 20 rebonds) mais toute une équipe qui a su jouer pour lui, alterner jeu rapide, jeu placé, appuyer là où ça fait mal (à l’intérieur !). Bref rien à jeter, et surtout une énergie collective et une motivation sans faille.
Pour fêter tout ça , je vous propose un top 5 !
Number 5 : Randoul intercepte, a 10m d’avance, se fait bâcher et réclame une faute à l’arbitre... « faute sur mon orgueil »
Number 4 : Deluca, après avoir défoncé l’intégralité des intérieurs adverses finit par se prendre un coup de coude et sort avec une arcade ouverte. Il laisse ainsi croire que ce fut lui la victime ce soir…arf,arf
Number 3 : Fab en surmotivation qui ronchonne parce qu’il est remplacé « pourquoi tu me sors ? » parce que t’es tout rouge et que tu as…37 ans
Number 2 : Julien Ducourtioux assiste médusé aux performances de son équipe : Quand il y jouait, l’équipe perdait contre l’asptt, qu’a-t-il pu se passer ? « Julien, si tu venais au moins à un des 5 entraînements que l’on fait par semaine, tu te rendrais compte que le travail paie !
Number 1 : dernier panier de la saison, Manu arrache une balle dans les mains d’un adversaire, écarte un joueur d’un bras, fait un reverse et met dans le vent 2 défenseurs et s’en va marquer… Sur le banc on se demande à quoi il carbure…On trouve sa bouteille perso, un energy drink qui s’appelle « truc de fou »…A base de caféine, cocaïne, amphet et d’essence de Denis Rodman et de Bill Lambeer.
Ps, j'ai laissé sécher mon polo des Spurs, je vous prie de me le mettre de côté (j'y tiens beaucoup), merci !